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Zélie Sagot, promotion 2015-2017​

Je sortais du lycée général, je connaissais peu le design et je trouvais attirant d’avoir deux années pour tout expérimenter et trouver une spécialité qui me plaisait. De plus, j’avais une appétence pour les sciences humaines et la rédaction. Ainsi, je savais qu’en venant en CPGE, j’allais continuer à m’enrichir du point de vue de la réflexion, de la rédaction et de la théorie. 

Il faut l’avouer, cela a été intense, mais cela a forgé la designer que je suis aujourd’hui. Je ne connaissais rien ou presque au milieu du design, et en 2 ans, je me suis bâti une solide culture et des capacités rhétoriques à toute épreuve. La CPGE m’a également permis de trouver quel type de design je voulais pratiquer. Malgré une quantité impressionnante de connaissances à assimiler, le corps professoral a quand même réussi à mettre en place un suivi personnalisé et un cadre pour faire évoluer des projets personnels pour chaque étudiant. Arrivée en fin de CPGE, je savais ce que je voulais faire par la suite, parce que j’avais touché à tout, on m’avait conseillée, et on m’avait donné le temps de développer ce que j’aimais. 

Les CPGE ont souvent mauvaise réputation en terme d’ambiance : compétition entre les élèves, pédagogie rigoriste, etc. Cela n’a pas été le cas à Nevers. Nous avons été une classe soudée, avec un esprit de coopération et une belle relation entre les 2 années et avec l’équipe de professeurs. Comme partout, il y a eu des différends, mais j’en garde en termes d’ambiance un bon souvenir ! Nevers, avouons-le, peut rebuter comme choix de ville pour ses études, mais personnellement, pour démarrer ma vie étudiante, cela a été le cadre parfait. Une petite ville, c’est une école et une vie étudiante qui se bougent et un esprit « famille » qui peut plus facilement se mettre en place que dans des grandes villes ! Étant allée à Paris après, j’ai nettement vu la différence. 

Après la CPGE, j’ai intégré le DSAA espace événementiel et médiation à l’école Boulle à Paris. C’était une formation qui me permettait de mettre en pratique mon envie de travailler pour les publics, dans le secteur culturel notamment. La formation se veut en mouvement, en équipe, pluridisciplinaire : cela m’a permis de me professionnaliser, d’acquérir une solide méthodologie de projet et de trouver mon rôle au sein d’une équipe.  La formation a été intense également, il a parfois été dur de tenir après 4 années de formation (CPGE + DSAA) passionnantes mais éreintantes. J’ai obtenue mon DSAA avec Mention très bien et félicitations du jury. Le stage de DSAA m’a ouvert des opportunités professionnelles puisque j’ai été, dès la deuxième année, graphiste free-lance pour une association avec qui je travaille encore. Aujourd’hui, je souffle un peu après ces rudes années,  je suis à mon compte en tant que graphiste à Paris et je prépare le lancement d’un projet entrepreneurial en Auvergne pour 2020. 

Actuellement, je travaille avec l’association LA SAUGE à la réalisation de supports pédagogiques pour des scolaires. LA SAUGE est une structure qui sensibilise les franciliens à l’agriculture urbaine et à l’écologie. Ma mission pour ce projet est de mettre en image les contenus liés à la construction d’un jardin par des scolaires que la SAUGE accompagne : fiches de séances mises en page et illustrées, réalisation de posters de schémas scientifiques, outils de médiation ludiques, etc.

Atelier réalisé dans le cadre du Macro-projet de DSAA - © Zélie Sagot

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