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Sarah Gissinger, promotion 2015-2017

Il m’a semblé que la CPGE, et tout particulièrement celle de Nevers, allait me permettre de donner une nouvelle ampleur à mon profond souhait d’enseigner (puisque la préparation au concours de l’ENS est au cœur de la formation), de le confirmer, mais aussi (et surtout) de conserver et de participer à une ouverture à tous les domaines du design. La densité des enseignements m’a également convaincue : la formation est aussi épuisante qu’enrichissante — une dynamique de travail qui me semble être une réelle chance. 

Nous avons eu la chance d’être une classe aux profils particulièrement divers et complémentaires, et je crois que cela a réellement participé à cette ouverture. Tant d’intentions, de pratiques, de convictions différentes ! Le dialogue qui se crée est naturellement d’une très grande fécondité. D’autre part, elle nous a tous permis (il me semble) d’affiner notre positionnement, notre projet en tant que mini designer / artiste / historien·ne de l’art / et bien d’autres encore. Je ne peux pas ne pas mentionner les cours d’histoire de l’art et de philosophie/esthétique de l’art qui nous ont été dispensés : ils ont été fondamentaux et ont bien largement participé à cette progressive précision de notre projet d’étude. 

Comment oublier mon bout de vie à l’ÉSAAB ? Je pense bien souvent à cette unique convivialité, ce sentiment de « famille », ce dynamisme qui a été constant. C’est un ensemble qui a fait de cette école un lieu de tous les possibles. Sans omettre de mentionner la force d’Ésaabouge (association étudiante de l’école), bien sûr ! Encore merci à eux, et merci à mes merveilleuses copines de CPGE d’avoir trouvé la force, malgré tout, de contribuer à cette inédite vie étudiante.

Admise à l’École Normale Supérieure Paris-Saclay au terme de la CPGE, j’ai eu la chance de poursuivre en DSAA mode & textile, parallèlement à mon statut de normalienne. J’ai obtenu mon DSAA en juin 2019, après deux années passées à Lyon, à l’Ésaa La Martinière Diderot. Une très belle suite aux deux années de CPGE ! Et puis Lyon est si mignon.

Je suis actuellement en train de préparer mon agrégation en Arts Appliqués à l’École Normale Supérieure Paris-Saclay. Je travaille également avec et pour Johanna Tagada, artiste-plasticienne résidant à Londres. 

 La préparation à l’agrégation me permet de développer un nouveau projet en graphisme : m’intéressant à une possible co-écriture par la force du vernaculaire, je me consacre à une pratique située, à un projet sur-mesure dans le cadre d’une identité visuelle de deux villages de potiers alsaciens. Co-écrire avec le territoire, les savoir-faire, jusqu’au folklore — pour un amour du sol et de l’existant — m’amène à penser le passage du texte à la page, de la grille au support, et à explorer tous ces possibles espaces d’écriture. 

J’écris, parallèlement, un nouvel article pour le Chapter 03 du Journal du Thé — Contemporary Tea Culture auquel j’ai contribué pour le Chapter 02. C’est un projet initié par Poetic Pastel Press dont Johanna est la fondatrice. 

J’ai également été assistante-éditrice d’une publication qui vient d’être lancée, Petit Oiseau, accompagnant un CD d’un duo musical — composé du peintre Jatinder Singh Durhailay et de l’artiste sonore Suren Seneviratne — qui a notamment performé aux V&A Museum et Design Museum de Londres.

Une toute récente interview de Johanna Tagada va également être incluse dans le numéro #14 du Tvergastein Journal, associé au Centre for Development and Environment (SUM), centre de recherche interdisciplinaire associé à l’Université d’Oslo pour lequel le philosophe Arne Naess a joué un important rôle.

Mon site internet est « en pause » parce que les journées passent bien trop vite et que la préparation à l’agrégation est d’une telle densité, mais un aperçu de mon travail peut se voir ici : sarahgissinger.fr.

Et instagram reste chouette pour échanger à ce propos ! @sarahgissinger 

Kew Gardens, Londres, 2018. Photographie argentique - © Sarah Gissinger

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