Après le lycée, je ne savais pas trop quoi faire : j’étais intéressée par les champs du design et de l’art appliqué mais j’avais besoin de plus de temps pour me décider, en apprendre plus.
Cette section a changé mon approche du design et des arts par une base théorique solide, qui me semble nécessaire pour mieux comprendre, et par le croisement de ces différents champs disciplinaires. La pratique est aussi une occasion d’effectuer des recherches soi-même et de les orienter selon ses préférences, ce qui m’a permis de construire des prises de position ou de les remettre en question. La CPGE apporte un certain équilibre entre théorie et la pratique qui ne s’opposent pas mais s’enrichissent.
L’ésaab étant une petite école, il est vraiment possible de connaître tout le monde. C’est une chance, il y a énormément d’enseignants par rapport au nombre d’étudiants, ce n’est pas le cas partout. L’école est aussi très bien équipée matériellement (l’atelier, le traceur, la découpe laser…). C’est une ambiance « familiale » où les échanges entre étudiants et enseignants sont importants.
Je suis actuellement en première année de DEP à l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage (ENSP) à Versailles. C’est une formation en trois ans qui prépare au diplôme de Paysagiste d’état.
Je viens de finir un atelier qui s’est étalé sur deux mois et qui porte sur le relief, avec deux jours entiers par semaine consacrés à cela. Il s’agissait de s’initier au relief et à la topographie par le biais de plusieurs techniques et médiums : la maquette libre, la maquette tramée, les relevés de terrains, les courbes de niveaux, le son, l’écriture, la maquette en strates et la photographie.
